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Association des Transplantés Thoraciques de l'Ouest

Bretagne - Pays de la Loire - Poitou Charentes

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Don d’organes et de tissus : 22ème Journée nationale de réflexion sur le don d’organes et la greffe et de reconnaissance aux donneurs

Article publié le 22/06/2022

Une activité maintenue mais fragilisée par la crise sanitaire En 2019, l’activité du prélèvement et de la greffe avait connu une hausse encourageante de 1.6 % comparé à 2018, avec 5 897 greffes. En 2020, avec les restrictions imposées par le Covid-19 et malgré l’engagement sans relâche des professionnels de santé, l’activité a connu une baisse de - 25%, avec 4 417 greffes réalisées.

En mars 2021, en concertation avec les sociétés savantes et les associations de patients, l’Agence de la biomédecine avait émis des recommandations pour soutenir la poursuite des activités de prélèvement et de greffe dans le contexte de l’épidémie de Covid-19. Grâce à la forte mobilisation des professionnels de santé et à leur capacité d’adaptation, l’activité est repartie à la une hausse en 2021, avec 5 276 greffes réalisées, soit une augmentation de 19,3% par rapport à l’année précédente.
Le prélèvement et la greffe d’organes et de tissus constituent, en vertu d’une disposition législative expresse du code de santé publique, une « priorité nationale ». Le quatrième plan ministériel pour le prélèvement et la greffe d’organes et de tissus, construit en partenariat avec toutes les parties prenantes (partenaires institutionnels, sociétés savantes, associations de patients et professionnels de santé), prévoit des moyens inédits au bénéfice de la filière. Un financement supplémentaire de 210 millions d’euros est prévu sur 5 ans, ce qui portera à 2 milliards d’euros l’effort de la nation au bénéfice des activités de prélèvement et de greffe d’organes et de tissus sur la durée du plan. Par ailleurs, le plan prévoit des mesures innovantes et des axes prioritaires, dont le maintien d’une communication adaptée.

Tous donneurs, tous receveurs !
Nous sommes tous donneurs présumés d’organes et de tissus, sauf si nous avons exprimé de notre vivant notre refus de donner (soit en informant ses proches, soit en s’inscrivant sur le registre national des refus). Si les récentes campagnes de communication ont permis de faire progresser significativement la connaissance de la loi (5 ans après son adoption, 31 % des Français déclarent être bien informés sur ce don),
le travail de mobilisation et de pédagogie reste une priorité pour l’Agence de la biomédecine.
Parler en famille du don pour faciliter l’échange avec les équipes de coordination hospitalière.
Même avec l’encadrement prévu par la loi, le sujet du consentement au don d’organes est douloureux lorsqu’il est abordé au moment du décès. Avant d’envisager un prélèvement d’organes et de tissus, l’équipe médicale vérifie en effet si le défunt était inscrit sur le registre national des refus et, dans la négative, consulte la famille.
Face aux équipes de coordination hospitalières, les proches peuvent avoir un sentiment de doute :
s’ils connaissent et peuvent respecter avec certitude la volonté du défunt, c’est une douleur en moins. Dire de son vivant ce que l’on souhaite concernant le don d'organes permet de ne pas ajouter un questionnement difficile pour les proches à la souffrance causée par le deuil.

Rendre hommage aux donneurs
Cette journée du 22 juin est aussi un moment important d’hommage et de reconnaissance aux donneurs ainsi qu’à leurs proches. Ces hommes et femmes qui, par leur don, ont pu sauver des patients en attente de greffes.
En France, plus de 66 000 personnes vivent grâce à un organe greffé